Si Sarte a connu une enfance bourgeoise, il a très vite su se démarquer de ses origines pour construire une carrière émaillée de rencontres importantes dont celle évidemment de Simone de Beauvoir, surnommée Castor, et avec laquelle il constitua un couple d’intellectuels emblématique durant plusieurs décennies.
Au fil des pages, on voit se dessiner son caractère, mais aussi sa pensée qui marquera le courant existentialiste, mais aussi son évolution quant à ses engagements politique. On croise la fine fleur de Saint-Germain-des-Prés : Paul Nizan, Jean Genet, Boris Vian,Albert Camus et d’autres pour au final refermer un livre qui paraitra sans doute incomplet à certains mais qui constituera en tout cas un bel éclairage sur la vie de celui qui refusa le Prix Nobel de Littérature en 1964. Car sil n’était pas aisé au départ de scénariser la vie d’un homme dont la principale occupation était de penser et décrire, Mathilde Ramadier et Anaïs Depommier s’en sortant plutôt bien avec un récit qui ne se révèle très agréable à lire et qui constituera, pourquoi pas une première entrée, aussi synthétique soit-elle, dans la vie ce grand homme.
Chronique à retrouver en version longue sur Benzine.