Longtemps je me suis demandé ce qui me plaisait autant avec la lecture de Scott Pilgrim.
En fait c'est tombé sous le sens en fermant le tome six hier soir. Je me suis identifiée à tous les personnages notables de cette BD.
Qu'il s'agisse de Scott, sa copine amour-platonique du lycée (Lisa, tome 4), Knives Chau, Kim Pine, et bien évidement Ramona Flowers et ses fuites en avant, je me suis toujours sentie dans mes bottes ; exception faite pour Envy Adams : non, j'ai jamais été l'hypra-bonasse avec un idéal de vie et de réalisation personelle si fort qu'il lui permet de claquer la porte à la gueule de sa vie sentimentale pour ne pas pourrir le reste quand ça tourne au vinaigre coté coeur.
Mais j'ai tour à tour été tous les autres personnages, et, chaque fois j'ai morflé. Morflé en étant celle qui part, morflé en étant celle qui reste, en étant l'ex-et-amie, celle qu'on étouffe, celle qui pense au prochain, celle qui va partir, celle dont on a rien à foutre, celle qui veut plus (mieux) que ça, et puis celle qu'on délaisse, et que l'on éconduit enfin.
Partout cette BD a frappé juste, avec un remarquable simplicité.
Voilà sûrement pourquoi elle plait tant, son écho se fait net en la fermant.
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