Les oeuvres proposant un univers post-apocalyptiques sont légions et il devient donc difficile de se démarquer au beau milieu de ce petit monde. Pourtant Stanler y parvient plutôt bien proposant un récit intéressant avec un dessin que j'estime de qualité.
J'aime beaucoup l'univers que l'auteur a réussi à créer pour ce premier album avec des cases chargées mais pas trop et qui permet surtout de voir comment la nature reprend ses droits sur les constructions humaines.
L'histoire était le véritable enjeu évidemment de cette BD puisqu'il fallait absolument parvenir à se démarquer quelque peu de ce qui a déjà pu être fait. On sent un auteur inspiré quelque peu par 28 Jours plus Tard mais j'aime néanmoins l'idée donc d'une Angleterre servant d'expérience pour un virus. D'autant que l'oeuvre a l'intelligence de mettre en avant des thèmes importants comme la censure, le retour à une religion aveugle et à l'écoute d'orateurs pratiquant les autodafés. Le livre et le savoir ont une place importante dans ce récit qui est franchement une bonne introduction.
Je n'en attendais rien, mais j'ai bien envie de découvrir la suite.