Adapté de la thèse de Muriel Mille, intitulée Produire, de la fiction à la chaîne, Plus belle la série dissèque les mécanismes de fabrication d’un feuilleton télévisé à grand succès. Dans la BD d’Emilie Harel et Paul André Lande, la découverte se fait à travers le personnage de Clémentine, une jeune scénariste qui travaille sur la série et qui va se faire embaucher comme figurante afin d’aller découvrir le tournage des épisodes qu’elle co-écrit. Elle y découvrira la mécanique très précise de cette entreprise de divertissement où l’on tourne dans l’urgence, où tout est calculé, compté, pesé en fonction surtout du budget et du temps alloué pour chaque épisode.
Dans un style simple et direct, en monochrome, qui est souvent de mise dans la série Sociorama, on découvre au fil des pages, les petits secrets de fabrication de ce soap opera qui, depuis 2004, captive entre 3 et 4 millions de personnes chaque soir. Un récit à la fois amusant et plein d’info pour qui voudrait en savoir un peu plus sur les cuisine interne à Plus belle la vie. https://www.benzinemag.net/2017/05/21/plus-belle-serie-dessous-de-creation-dun-soap-opera/