le chant de la sirène
Belle introduction qui montre qu'il n'est nul besoin de grands effets pour installer une intrigue envoûtante. Le trait de Parnotte est d'une lisibilité à toute épreuve que seule la colorisation assez...
Par
le 8 nov. 2019
BD franco-belge de Yann Le Pennetier (Yann) (Balac) et Joël Parnotte (2006)
On tiens là entre les mains, un vestige breton probablement écrit par des bretons en tout cas clairement pour des bretons. Le premier élément qui me dérange, c'est le nombre de mots ou expressions bretonnes tout au long de l'album. "Benez doué", "Penn Baz", "Paganiz", "Gibet", "Fi Dam doué" et ça sur 3 pages seulement. Alors suis-je raciste ou anti-breton ? Absolument pas, le hic c'est que j'aurai aimé à minima :
Non mais franchement, je n'ai pas envie d'ouvrir Google toute les 10 sec, j'ai envie de rester dans l'histoire et j'ai aussi envie de la comprendre. J'aurai bien aimé n’imprégner d'une autre culture si on m'aide à la découvrir. Bref, comme vous l'avez compris, un gros point noir pour moi que je traine du début à la fin de la lecture.
Pour conclure, et montrer que je ne suis pas que quelqu'un de complètement fermé, je mets en lien un terme intéressant par exemple, le Paganiz. Merci à Wikipédia, j'obtiens de précieuse information qui m'aide énormément à me mettre dans le contexte, notamment avec l’évocation du Pays Pagan qui contient des côtes particulièrement dangereuse, élément intéressant pour l'intrigue!
J'en viens maintenant à l'histoire, quand même, on se retrouve embarqué dans un conte (breton?) centré donc, comme le nom du tome l'indique, autour de Soizik. Des éléments mi-fantastique, mi-réel se produisent. Je ne suis pas sûr d'ailleurs, même une fois la lecture terminé sur quel pied danser. Mais bon je ne vais pas tourner autour du pot, l'intrigue n'a jamais réussi pour moi à décoller, on se retrouve avec une suite d'éléments hasardeux que je n'arrive pas à comprendre et qui ne me convainc pas...
ATTENTION : Une énumération de "Puis" volontaire va avoir lieu dans 3...2...1...: Alors attendez on reprends, au début elle ramasse un collier. Puis elle va le cacher dans un endroit improbable, pour tomber dans l'eau, puis tout va bien, puis une dame tente de la tuer, mais le pistolet marche pas, puis elle court, et finalement tout va bien. Puis PAF sans transition on se bats pour elle, PAF deux personnes sortent de nulle part pour elle, puis on nous raconte un conte dans le conte, puis elle tombe encore sur un autre trésor, puis on s'en fou de Soizic finalement, puisque la fin parle d'autre chose, du collier, finalement ça se résume à la cupidité de Soizic de le ramasser alors qu'on lui avait bien dit que non !
Un conte de bretagne, pour des bretons, pas des bretons
Créée
le 22 août 2019
Critique lue 144 fois
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