Bienvenue dans l’univers de l’héroïc fantasy.
Soliman est le 7ème volume de la série Mages.
Pour rappel :
- Les mages sont divisés en 4 voies : la magie alchimique ici présente, l’élémentaliste, la magie runique et la nécromancie.
- Ils sont au service d’un roi auquel ils doivent allégeance.
- En raison de leurs dangereux pouvoirs, ils sont surveillés étroitement par leurs pairs (l’ordre des ombres).
Soliman est le fils ou plutôt le bâtard d’un mage de renom.
A l’opposé de son frère légitime, c’est un flemmard qui se complait dans l’ivresse du jeu et ne travaille pas l’alchimie se contentant de quelques tours de passe-passe.
Mais suite à la mort de son père, le voilà propulsé provisoirement mage du roi, les vrais ennuis commencent.
L’auteur joue conventionnellement sur un duo d’opposition.
D’un côté, un petit noble truqueur et paresseux né avec une cuillère d’argent dans la bouche.
De l’autre, son comparse de fortune ou plutôt d’infortune, un colosse mercenaire en recherche de sommes sonnantes et trébuchantes.
Soliman sera-t-il à la hauteur des responsabilités qui l’attendent face à un puissant adversaire pratiquant une autre voie ?
Rien n’est moins sûr.
Le récit est agréablement rythmé par les flash back, les doutes du mage apprenti, les combats et les intrigues au sein du palais.
Quelques grosses bestioles belliqueuses viennent ponctuer les tueries.
Le graphisme et les décors sont au top, une constante chez l’éditeur Soleil.
Un tome dans la lignée de la série.
Une BD plaisante.