Empire: Influence absolue de quelqu'un, d'un sentiment ou de quelque chose sur la conduite d'une per
Il faut sans doute être un gros mangeur de BD, voire même un petit connaisseur pour apprécier Souvenirs de l'Empire de l'Atome à sa juste valeur. En effet, le style "rétro-futuriste" peut paraître désuet de prime abord, et il ne prend tout son sens que si l'on comprend l’œuvre comme un hommage au style atome. Dès lors, il ne faut pas se tromper, l'exposition universelle de 1958 à Bruxelles n'est pas le décor dans lequel évolue l'action: elle est le point de départ, à la fois l'origine et la finalité de cet album. Album hommage donc, à Franquin (aussi, malgré le gag de la voiture un peu burlesque et incongru à mon goût) à Jijé et donc à Spirou... L'Empire est aussi une fable, une fable à strates qu'il nous faut lire comme un géologue lirait les couches sédimentaires (allégorie de début d’œuvre), à l'exception que pour le lecteur, tout est dans le désordre, ce qui maintient un suspens indiscutable du point de vue de l'action, mais qui perd un peu le lecteur par moments. Le style graphique est très audacieux et personnel, l'intrigue est haletante, l'empire est autant celui d'une civilisation très avancée que l'ascendance hypnotique d'un méchant mégalo dont le nom commence par un Z comme... Héhé!!! Très bon moment de lecture!