Un ouvrage assez complet qui confirme le tir du début de run. Émotionnellement, les fils rouges sont multiples, même si MJ reste au centre de la vie de Peter. Il s'investit également sérieusement dans son travail, cherchant toujours à aider les élèves y compris en dehors des salles de classe.
Deux arcs m'ont marqué positivement. JMS montre tout son savoir faire sur celui de la tueuse d'araignée. On a un goût assumé de remake de l'arc sur Morlun mais la sauce prend vraiment. Attaqué tant sous son identité secrète que publique, Peter doit se confronter à un ennemi mystique purement animal, qui le perçoit comme une simple proie. La réplique comme quoi elle ne pouvait donner une nourriture impure à ses petits fait honnêtement froid dans le dos. Ezekiel rentre évidemment dans la danse de ce trio morbide. Le graphisme de Romita sur l'antagoniste m'a par ailleurs convaincu.
L'autre arc concerne les mafieux. JMS se souvient qu'historiquement, Peter affrontait énormément les criminels de New York (le Caïd, Silvermane, Hammerhead...). Ici, on plonge en plein milieu criminel, Spidey acceptant pour un temps de faire garde du corps d'un parrain local. La menace, certes a des racines fantastiques car sorte de Hulk au rabais, mais l'ambiance me ramène un peu aux vieux Strange.
Un run indubitablement réussi pour notre ami l'araignée, même si je n'ai à aucun moment le coup de cœur que certaines histoires de Spider-Man peuvent me donner.