Dans la mesure où ce comics est l'adaptation d'un jeu vidéo, vous auriez toutes les raisons d'être dubitatif quant à l’intérêt de cette transposition.
D'ailleurs, si le jeu n'avait pas généré un tel engouement, je n'y aurais certainement jamais prêté attention. Mais devant la "hype" engendrée par Le Pouvoir de la Force, j'ai succombé à l'achat compulsif de cette BD afin de pouvoir y prendre part à ma manière.
Contre toute attente, j'ai été conquis dès ma première lecture.
J'ai pourtant lu beaucoup de choses concernant (l'ancien) univers étendu de Star Wars mais cette histoire figure clairement parmi les meilleures !
A lui tout seul Le Pouvoir de la Force réunit et condense tout ce que j'aurais aimé trouver dans la fameuse prélogie. Une véritable histoire tragique d'un adepte de la Force que l'on a trompé. Un jeu de trahison décent. Des maîtres Jedi qui ressemblent à de véritables maîtres. Et enfin, des explications qui sont directement en lien avec les événements de l'épisode IV.
Ainsi, au delà de ses qualités intrinsèques, je vois dans cette œuvre une forme de rattrapage du gâchis cinématographique qui a frappé Star Wars de 1999 à 2005.
Pour autant, elle n'est pas exempte de défauts ; les principaux étant directement liés à son origine vidéoludique. Aussi, attendez vous à lire quelque chose d'excessivement porté sur l'action. Accessoirement, et même si la narration s'en accommode plutôt bien, le déroulement de l'intrigue suit le sacro-saint découpage : "briefing-mission-boss".
Malgré tout, le plaisir de la lecture reste intacte. L'émotion se maintien tout du long dans un scénario qui n'est pas que prétexte aux affrontements. En outre, ce dernier demeure abordable par tous ceux qui ne connaissent de Star Wars que les films.
En somme, Le Pouvoir de la Force se révèle être plus qu'un bon jeu vidéo. C'est également une bonne histoire qui aura de quoi ravir fans qui seront passés à côté de son gameplay.