Star Wars : Le Pouvoir de la Force II par Gatcha
Starkiller, le premier apprenti de Vador, est mort en donnant naissance à la Rébellion. Si tout cela a toujours fait partie des plans de l’Empereur, le Seigneur Sith entend poursuivre sa quête d’un successeur. Pour cela, il réalise sur Kamino des expériences de clonage de son ancien élève. Des échecs, chaque clone devenant fou. L’un d’eux réussit toutefois à s’échapper, les souvenirs de Starkiller lui semblant bien réels. Vador fait alors appel au plus redouté des chasseurs de prime, Boba Fett en personne. Qui mieux que lui saura ce que peut ressentir un clone ?
Puisque le premier – et alors unique – jeu vidéo éponyme de LucasArts avait été un succès important, immédiatement adapté en comic book, une suite avait rapidement été commandée. Hélas, si le scénario et la jouabilité de l’opus original étaient plébiscités, la déception est à la mesure de l’attente suscitée. L’histoire n’appelait pas vraiment de suite, la fin se suffisant à elle-même sans ouvrir de portes. Le personnage de Starkiller, vite adopté par les fans pour son intégration réussie à la saga, ayant disparu tragiquement, l’apparition d’un clone plombe d’entrée le récit. De plus, chose rare, la qualité visuelle et technique du jeu a baissé, offrant une sombre copie du hit qu’a été The Force unleashed. Concentré sur l’intrigue, Haden Blackman a heureusement fait le choix de déporter le centre du récit sur un autre personnage, afin de décaler tout l’album et d’offrir une autre vision (meilleure ?). C’est ainsi par les yeux de Boba Fett que l’on voit le retour de Starkiller et sa quête pour retrouver sa dulcinée. Faute de matériau solide, rien n’est vraiment passionnant et – tout comme le jeu – l’histoire se termine très vite et sans émotion. Par contre, tout indique cette fois une suite… dont on pourra se passer.
Une adaptation à peine plus réussie que le jeu dont elle est tirée. C’est toujours mieux que rien !