Stardust Crusaders - JoJo's Bizarre Adventure, Partie 3 par floflow
Cette critique est écrite tome après tome. Mes avis des premiers volumes n'étant pas assez développés, je commence par chroniquer le tome 8. Il est d'ailleurs possible qu'un jour, je fasse une critique générale de la série, sans doute quand j'en aurai terminé.
Ma note, tome par tome :
Tome 1 : 7
Tome 2 : 8
Tome 3 : 7
Tome 4 : 8
Tome 5 : 8
Tome 6 : 8
Tome 7 : 8
Tome 8 : 8
Tome 9 : 9
Tome 10 : 8
Tome 11 : 9
Tome 8 : Hop, c'est le retour des lectures Jojo ! Dans ce huitième volume, encore 3 bastons biens foutues, à commencer par la fin de l'affrontement face à High Priestess, et comme d'habitude, Araki nous envoie des renversements de situations sympathiques, et le tout se termine par une bonne punch-line de Jotaro. Puis le gros duel de ce volume, face à N'dour, qui est encore une fois, super bien menée, avec des grands moments de tensions, et toujours un aspect déjanté, notamment par l'arrivée d'Iggy dans l'équipe des héros. Ajoutez à cela les postures toutes tordues des personnages, et vous avez un duel complètement barré, comme d'habitude dans Jojo. Le dernier duel est lui aussi très bon, même si incomplet dans le volume, on en a quand même une bonne partie : l'intérêt du duel réside surtout dans le fait qu'on le suit par le biais des ennemies, ce qui rend le truc assez original par rapport à d'habitude. Bref, c'est du Jojo, c'est totalement barré, et on s'amuse à la lecture, puis n'oublions pas les délires graphiques d'Araki à base de mecs tordu dans tous les sens, d'effusion de sang qui se ramènent n'importe où, et aussi les tronches des stands, très bien trouvés, comme The Fool, le stand d'Iggy.
Tome 9 : Les aventures de Jotaro et ses potes en Égypte continuent, et voilà nos héros arrivés au Caire, avec au programme, comme d'habitude, 3 affrontements. Le gros combat intéressant du volume sera celui contre le stand Anubis, au concept très bien trouvé qui permet encore une fois de varier un peu les combats : ce duel permet d'ailleurs de retrouver toutes les qualités de Jojo, avec des retournements de situations, un humour plutôt potache, et les délires gores. Enfin, le volume se conclut sur le début d'un affrontement dans lequel on suit Joseph Joestar (un des meilleurs persos de toute la série) , le concept de l'adversaire est complètement dingue, on enchaîne les gags cons, les situations folles, et on a terriblement envie de lire la suite. Puis, mention spéciale aux « Oh my god ! » de Joseph, surtout avec cette police d'écriture. Bref, l'orientation « gag » de cette saga ne plaira peut-être pas à tous, surtout avec cet humour,assez potache, mais perso, j'aime bien.
Tome 10 : Jojo et ses potes continuent de se rapprocher de plus en plus de Dio, et les combats deviennent de plus en plus intenses pour eux...Et de plus en plus débiles pour nous ! Comme d'habitude, les stands sont très bien trouvés dans ce volume 10, et donne lieu à des combats de fous, notamment celui entre Polnareff, et le mec qui se bat avec son ombre. Ça donne lieu à des bons retournements de situations, des explications scientifiques improbables, une référence à Shining, et un méchant au look totalement fou. L'autre gros combat de ce tome, c'est la conclusion de celui qui met en scène Joseph et Abdul, à qui il arrive des trucs complètement débiles, et permet d'envoyer de l'humour bien con (je pense à ces séquences débiles au début du volume...) . Bref, cette saison 3 de Jojo est complètement folle, et on en redemande.
Tome 11 : Les combats de fou de nos héros continuent dans ce volume, avec un affrontement encore plus long que d'habitude, celui face à D'Arby, et ici, c'est pas une baston comme d'habitude, puisque ce duel se base sur les paris que se font les personnages. Et comme d'habitude, ça a beau être complètement barré, on se laisse prendre au jeu très vite, surtout qu'ici, ça finit en partie de poker qui n'est pas sans rappeler les plus grands moments de Yugi-Oh. (surtout avec ce bluff monumental de Jotaro) N'oublions pas que le tout est rythmée par des retournements de situations bizarres, et n'oublions pas non plus les déformations de corps bizarre. Bref, toujours à lire.