Subaru danse vers les étoiles est autant un seinen sur la danse classique, qu’un josei traitant du deuil. Deux thématiques bien différentes… mais qui colle pourtant à la perfection ! Mais est-ce pour autant un bon manga ?
En réalité, j’aurais du mal à dire si j’ai adoré ou si j’ai surtout été déçu… mais, je le conseillerais à n’importe qui.
Le dessin qui peut paraître brouillon révèle en réalité une technique impressionnante faisant vivre la danse des personnages, dévoilant la musculature discrète de ces ballerines qui ont l’air si fine, et appuyant avec brio les expressions fortes et complexes. Personnages, d’ailleurs, qui ont chacun un caradesign unique, tout comme leur caractère très nuancer. Ce qui aide beaucoup à se plonger dans l’histoire, s’y engouffrer et en vouloir toujours plus !
Tout comme l’héroïne avec sa danse : aller toujours plus loin, plus haut, plus difficile, plus spectaculaire ! Jamais elle ne s’arrête eeeeeeeeeeeeeeet… c’est peut-être ça le point faible de l’histoire. Le background du personnage, ainsi que son caractère, sont très bien construits. Et, même si cela se fait subtilement, elle évolue. Mais pour aller toujours plus loin, et au bout d’un moment l’avancée s’épuise.
Beaucoup on était déçue par la fin, moi y compris, mais elle arrive au bon moment, au moment où la narration commencée à s’épuiser, à devenir redondante. L’auteur la peut être senti (ou son éditeur) et à décider de s’arrêter là, avant de créer une « surdose » de Subaru ? Ce qui aurait été dommage.
Malgré la fin un peu bancale, cela reste un des rares manga de sport que j’ai su apprécier, qui fait apprécier et connaître la danse classique et son univers ; et l’un des rares à aborder aussi bien le traumatisme profond d’une enfance bien différente des autres…