Dénoncer les conditions d’incarcération des prisonniers et donner à voir l’intérieur des prisons françaises est un projet très louable.
Mais cela aurait été mieux si la BD n’était pas truffée de propos sexistes et méprisants à l’égard des femmes.
La première femme de la bd est une femme nue dans le lit de l’auteur, qui n’a pas de prénom, et qui n’est même pas présentée. Clairement pour dire « regardez, je suis un vrai mâle moi, je baise! »
Autre exemple parmi tant d’autres : un prisonnier a tendance à harceler les femmes musiciennes à la fin des concerts, mais c’est présenté dans la catégorie « moment sympa qui fait marrer tout le monde et qui détend l’atmosphère »
Passons en plus sur tous les moments où l’auteur se moque carrément des goûts musicaux de ses collègues ou des détenus.
Cette bd est symptomatique des « sauveurs » du milieu associatif, qui aiment leur métier car il leur permet de briller et d’avoir un peu de pouvoir. Sans remise en question de leurs propres biais.