L’histoire de cette série commence d’une manière un peu choquante pour notre époque, en présentant Liz, l’héroïne de l’aventure, assistant avec sa mère à l’exécution publique d’une gamine d’environ son âge pour de multiples vols comme si l’on allait à un spectacle en plein air avec son panier pique-nique.
La suite du récit sorti de l’imagination de Valérie Mangin (Alix Senator, Abymes, Expérience mort…) tranche clairement avec les récits que j’avais déjà lus de sa part et m’a fortement perturbé, mais il va être difficile de vous expliquer pourquoi sans vous dévoiler le reste de l’intrigue, mais sachez que cette bande dessinée n’est peut-être pas à mettre entre les mains des plus jeunes de peur de leur faire avoir une crise d’angoisse…
Pour le reste, si les dessins de Dupré rendent bien l’univers de l’Angleterre Victorienne, je ne suis pas vraiment fan de la façon dont il dessine, à certains moments, les visages des personnages.
In fine « Le Club des Prédateurs – The Bogeyman » est une bande dessinée assez dérangeante qui ne conviendra sans doute pas aux âmes les plus sensibles.
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