Préface:

Tout d'abord, il est important de commencer cette critique différemment de celle des autres. Différemment parce que ce livre est "différent". Je ne m'y trouve pas d'explications, pas de raisons évidentes. Cette oeuvre transcende tous les genres. Elle n'a d'ailleurs pas lieu d'être critiquée ou notée. Cette oeuvre est unique, à part entière. Ce sera donc un exutoire pour moi, une façon de montrer mon respect à James O'Barr sans en entacher aucunement sa réalisation.

Je ne vous résumerais pas ce livre, je ne vous en dirais d'ailleurs pas grand chose sur l'histoire (je vous laisse le soin de chercher les quelques résumés, en sachant qu'aucun des ces textes ne pourra vous faire comprendre à quel point ce bouquin n'est pas comme les autres). C'est extrêmement difficile pour moi d'en parler mais il le faut. Je ne dis pas que ce livre devrait être lu par tout le monde, non. Il n'est d'ailleurs pas à la portée de tous. Mais il vous laisse cet arrière-goût, cet écho persistant, cette atmosphère.

Chaque pages vous transpercent, ce livre vous prend par les tripes, les écarte, et immole votre cœur. C'est dur, très dur. C'est presque insoutenable. Mais ce n'est pas la violence, pourtant omniprésente à chaque planche, qui vous fait vibrer. James O'Barr cherche ici des sentiments bien plus puissants. Le pardon, la vengeance, la tristesse, l'amour, ... Mais surtout la perte de l'être cher. L’irremplaçable perdu à jamais, dont les quelques souvenirs qu'il vous reste, vous plante une lame épaisse et aiguisé en pleine poitrine. Le remord, le chagrin, O'Barr se livre totalement, c'en est presque trop intime. C'en devient insoutenable!

C'est tellement dur et vraie, facile et pourtant atroce. Ce livre demande aussi une part de réflexion, il ne laisse pas de porte ouverte, ce livre n'est pas une histoire, ce n'est pas un comte, c'est une fin. C'est un exorcisme du mal qui ronge O'Barr. C'est douloureux.

Jamais plus je ne serai aussi touché par un quel qu’autre chose qui soit, O'Barr m'a eu. Il m'a démonté pièce par pièce, pour qu'il n'en reste plus que mes sentiments vis à vis de ce qu'il ressent.

Cette hymne à l'amour m'a attrapé, et jamais plus ne me lâchera.

Merci James O'Barr, merci du fond du coeur de m'avoir un peu plus ouvert l'esprit et le coeur...
Phisius
10
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le 11 mars 2013

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Romain Fourmy

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