Je viens de terminer le comics Le déviant, un conte de Noël. Et quelle surprise, j’ai trouvé ça très bon.
Un écrivain tourmenté interview un tueur qui a commis des atrocités sur des adolescents il y a cinquante ans. Tout ça, déguisé en père Noël. Il clame toujours son innocence et il semblerait que des crimes similaires soit commis de nos jours.
C’est un conte de Noël pas comme les autres. Nous voilà plonger dans l’horreur, dans le glauque, avec une ambiance polar très malsaine. L’histoire est très prenante, entre cette histoire de serial killer des années 1970, le personnage principal tout à fait étrange, l’ambiguïté qu’on ressent tout le récit, le côté social avec le traitement de l’homosexualité, cette atmosphère de Noël glauque… Toute cette supposée déviance est hypnotique.
Les planches sont superbes, c’est sombre, triste, avec un juste choix de couleur et de design pour nous faire ressentir l’ambiance du récit.