Je dois admettre que si je connais vaguement l’univers d’Aquaman, je n’ai jamais été non plus très passionné de m’y attarder. Sans forcément tomber dans le piège de le limiter à son pouvoir de « parler aux poissons », Arthur doit sans doute être le membre fondateur de la Ligue que je maîtrise le moins. Cependant, avec Rebirth, j’ai eu envie d’essayer et je dois admettre que ce premier volume n’est pas mal. Quelques faiblesses ici et là (notamment les dessins inégaux d’un numéro à l’autre), mais dans l’ensemble l’intrigue pose plutôt bien les bases pour introduire le personnage à un public novice.
On découvre notamment qui est vraiment Aquaman, l’étendue de ses pouvoirs qui en font un personnage plus que solide au final ; mais surtout, de par son statut de Roi d’Atlantide, on y insuffle une petite touche politique qu’il n’y a pas forcément dans les autres. Et dans un comicbook d’action et de super-héros, ce n’est pas plus mal. Enfin, j’ai aussi beaucoup aimé le fait qu’on s’attarde aussi sur la façon dont le monde perçoit Arthur et le reste des Atlantes, mais aussi comment eux-mêmes perçoivent cela. Bon, on pourra reprocher aux Atlantes d’être un peu trop fiers par moment ; mais bon, les humains le sont aussi. Par moment, on a juste envie de dire « hé, posez vous 30s et soufflez un bon coup ».
Bref, un premier volume qui titille ma curiosité sur ce personnage. Son dernier acte devrait également ravir ses fans. À voir comment cela se poursuit, mais c’est sur de bonnes voies.