The Flash (2011 - 2016) par floflow
Cette critique est écrite numéro par numéro, et commence au numéro #30, soit le début du run de Robert Venditti et Van Jensen sur la série.
Ma note, numéro par numéro :
#30 : 7
Annual #3 : 5
#30 : Et bien, ce nouveau départ sur Flash commence plutôt pas mal dites donc ! Robert Venditti et Van Jensen ont la lourde charge de reprendre Flash et Central City en situation post-Forever Evil, cross-over que je n'ai pas lu, et c'est franchement pas indispensable pour comprendre le récit. Barry Allen, suite à ses différentes aventures en tant que Flash fut de nombreuses fois absents pour son boulot ; il doit donc aller voir une psy, afin de confirmer s'il est apte à reprendre du service à la police scientifique. L'occasion de bien présenter le personnage pour tous ceux qui n'avaient rien lu jusque-là, et c'est vraiment bien fait ; les scénaristes nous montre un super-héros plutôt sympathique et attachant, ce qui donne envie de voir ses aventures pour la suite ; pas grand chose du côté du supporting cast, à part Patty Spivot, mais on peut espérer l'arrivée d'autres personnages par la suite. En plus d'une présentation assez réussie du héros, Venditti et Jensen teasent également quelques éléments à propos des événements futur de ce premier arc, qui semblent être en lien étroit avec Futures End : ça laisse présager des choses plutôt cools, et ça attisent pas mal ma curiosité. Côté dessin, ça fait un peu plus mal ; j'ai, à titre personnel, vraiment beaucoup de mal avec le style de Brett Booth ; c'est certes dynamique, mais il y a parfois des relents 90's dans son style, je pense notamment à certains de ses personnages qui sont obligés d'avoir des cuisses hyper musclées (bon, il n'y a peut-être que moi qui bloque là-dessus ; de toutes façons, des gens aiment son style, donc c'est pas complètement naze non plus) , et qui ont souvent des silhouette, très étirées en longueur. Après, ça reste plus lisible que son arc sur Batman/Superman, mais je pense que le format paysage de chaque pages n'a pas dû aidé. En tout cas, j'espère qu'il ne fatiguera pas trop vite, son style pourrait passer de passable à médiocre. Le coloriste de Brett Booth est toujours Andrew Dalhouse, et c'est toujours mauvais : ses couleurs sont pâles et flashis, ce qui ne rend pas spécialement beau ; de plus, ses petits effets de lumières sont toujours très laids. En bref, c'est un premier épisode de mise en place que nous avons là, et c'est finalement pas si mal, alors que je m'attendais au pire ; j'ai en tout cas, assez envie de voir la suite, même si je pense que je ne serais jamais un grand fan du style de Brett Booth.
Annual #3 : Cet annual de Flash prend la suite du numéro #30, qui démarrait donc le run de Venditti, Jensen, et Booth sur le personnage ; ici, le numéro prend place à deux époques différentes ; l'une dans le présent, et l'autre vingt ans dans le futur, un futur assez sombre puisque Barry Allen ne semble pas s'empêcher de se reprocher la mort de Wally West, dont nous avons eu un aperçu dans le numéro précédent. La partie dans le présent, elle, se charge en plus de voir Barry Allen réaliser une petite enquête, de vaguement présenter le Wally West des N52, pas encore vu jusque-là. Le numéro reste mystérieux quant aux futurs événements de la série ; on sait qu'il va se passer des trucs avec Wally, avec le Flash du futur ; mais on sen sait pas vraiment plus. Et à part différents trucs mystérieux, l'annual ne comporte rien de bien intéressant ; toute la partie passée dans le présent est peut captivante, on retiendra à la limite l'introduction de Wally West, qui n'était pas spécialement convaincante ; mais le reste était vraiment très basique ; la partie du futur essaye de développer un peu plus ce qui avait été teasé dans le #30, mais on en ressort avec pas plus d'infos que ça ; il y a éventuellement ce combat face à Grodd, mais je n'ai pas spécialement aimé le suivre, sa finalité étant exagérément violente... Bref, pas grand chose à dire de ce numéro, mais c'était plutôt médiocre ; et si le but était de donner un peu plus d'explications face aux teasing du #30, on en ressort avec pas grand chose. Aux dessins, on se paie Ron Frenz encré par Livesay sur la partie présente, et si l'idée d'avoir un dessinateur avec un style similaire à celui de Booth était une bonne idée, et bien, cela ne fait pas vraiment son effet puisque le type est encore moins bon que le dessinateur régulier de la série ; certains visages ne collent pas avec ce qui est raconté dans les bulles ; et l'acting est plutôt mauvais ; Brett Booth est meilleur, mais je ne supporte pas vraiment son style : inutile de revenir sur la colorisation d'Andrew Dalhouse définitivement trop lumineuse pour moi, sans véritable boulot sur l'ambiance, à part le futur un peu plus bleuté, mais ça n'apporte finalement pas grand chose. Bref, le premier numéro partait vraiment bien, mais là, cet annual trouve le moyen de me démotiver de lire la série ; espérons que le #31 soit de meilleur qualité.