L'art de décevoir.

Les premiers chapitres donnent le ton d'une histoire qui a conscience d'elle même (l'auteur brise continuellement le 4e mur et ne respecte que peu les règles de scénarisations "sérieuse" en se moquant des différents clichés). Je crois bien que j'ai joui le temps de leur lecture, puis rapidement (vers les 10 premiers chapitres) on oublie totalement ce second degré pour aborder une histoire tout à fait banale d'ados qui participent à un tournois de combat ("art martiaux") avec des fillers entre les combats pour donner un semblant d'importance aux personnages.
Le chara design est somme toute correcte sans pour autant être original (personnellement il y a plusieurs features présente que je n'apprécie pas du tout mais dont j'ai l'habitude dans les manga/manhwa donc je ne pense pas que ça joue vraiment dans mon jugement).
Arrivé autour du chapitre 50, la catastrophe se produit. Des pouvoirs, des explosions avec de simples coups de poings, des ennemis toujours plus puissants avec des power up au cours des combats quand ils sont supposé être mort, pléthore d'incohérences (pourquoi un personnage capable d’invoquer des super pouvoirs se fait casser le bras par un coup de pied ? ... je donne juste un exemple parmi une infinité d'autres). Bref, dragon ball avec des lycéens et infiniment moins de cohérence puisqu'on est dans un monde "normal" jusqu'à ce qu'il y ait des dieux et des portails entre les dimensions............(décidément le 21e siècle nous apporte beaucoup d'avancée technologique hein ?)

Bon j'ai poussé jusqu'au chapitre 150 (en principe je préfère finir une oeuvre avant de la juger mais là... pas possible, de la même manière que je ne me vois pas regarder tous les épisode de dora l'exploratrice). A ce moment il y a un cliché absolument immonde et ridicule qui m'a achevé de penser que l'auteur ne respectait plus le moins du monde l'oeuvre qu'il avait commencé.

Somme toute l'histoire est banalissime mais respecte les codes des shonens moyens donc je devrais lui mettre une note de 5/10 mais à la vérité, le tout donne une oeuvre au gout très médiocre rehaussé par la qualité abandonnée en chemin des tout premiers chapitres qui donnaient l'impression que l'auteur avait à cœur de délivrer une oeuvre de bonne qualité.
Quelque soit le degré de résilience à cet effet, il demeure que cette oeuvre ne PEUT PAS mériter plus que 6/10 lorsque l'on est un minimum honnête donc je suggérerais de ne pas faire attention aux notes au delà de 6 puisqu'elles sont de toute évidence émises par des gens qui ne se soucient pas de la qualité intrinsèque de l'oeuvre.