Tout ce qui ne va pas dans les crossovers forcés des années 90's se retrouvent ici...

Le Punisher en pleine session d'hypnose avec Doc Samson est manipulé par la mafia lui faisant croire que Nick Fury a commandité et exécuté le massacre de sa famille cette fameuse journée à Central Park... Fou furieux, Frank Castle plus énervé que jamais s'échappe de sa prison et se met en chasse de Nick Fury qui lui-même va partir à la recherche du meurtrier... Un jeu du chat et de la souris s'ensuit entre les deux hommes amenant Daredevil, Doctor Strange (?), Ghost Rider et le Hulk dans leur destruction mutuelle...



All this fuss to keep you alive, Castle...



L'histoire est assez simple et en fait tient uniquement dans les deux one-shots : Double Edge (le Alpha et l'Omega) parce que tout le reste ne sert à rien et est en plus à chier (le numéro de Daredevil est encore sympa mais ne sert à rien à l'histoire). Le pire est que le numéro de Dr. Strange référencé dans l'histoire mais n'a même aucun rapport de près ou de loin à l'histoire si ce n'est que Nick Fury se présente à sa porte (qu'il n'ouvrira jamais)!



Dear God, I'm sorry. Dear God, forgive me. Dear God...



Le pire, c'est que la fin de l'histoire voit Nick Fury mourir comme une petite merde sans surligner ce grand moment. Tellement qu'il leur faudra ajouter une cérémonie de funérailles dans le numéro d'Hulk qui suiva l'histoire parce qu'au sinon personne aurait compris que le mec était mort. C'est d'une tristesse!


Le résumé de tout ce qui ne va pas : des guest stars forcés dans l'histoire au pied de biche servant juste à vendre un numéro dont tout le monde en a rien à foutre mais qui en plus dessert l'histoire plus qu'autre chose, des artistes de moyenne qualité n'uniformisant même pas le design des costumes des personnages, une bonne idée de script mais une écriture plate et une mort emblématique gratuite passée dans l'anonymat générale et qui comme souvent n'aura rien de définitif....


Bref, une histoire qui partait sur une base intéressante mais ruiné dans son storytelling et l'entièreté de sa direction artistique...

MathiasBaum
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le 26 août 2020

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