Au 2ème siècle de notre ère, c’est l’empereur Hadrien qui règne sur l’empire romain et Thermae Romae suit les aventures de Lucius Modestus, un concepteur de bains publics qui peine à se réinventer. En panne d’inspiration, notre héros va se retrouver projeté au Japon. Mais pas au Japon du 2ème siècle, non, au Japon actuel ! Un pitch qui paraît improbable et pourtant toute la trame de Thermae Romae est construite autour de ces allers - retours entre la Rome antique et le Japon moderne.
On imagine sans peine que le choc doit être brutal lorsqu’on fait un bond temporel de 2000 ans et que l’on ne parle que le latin ! Tout le manga tourne autour de la thématique des thermes, c’est d’ailleurs l’eau qui joue le rôle de faille spatio-temporel et qui permet à notre héros de rejoindre le pays des “visages plats” comme il le nomme. Certes on y découvre que malgré l’éloignement géographique et temporel la Rome antique et le Japon sont deux sociétés qui présentent de nombreuses similitudes dans leur amour des bains publics. On sent bien aussi qu’il s’agit de la passion de la mangaka Mari Yamazaki qui ponctue d’ailleurs chaque fin de chapitre d’un petit aparté sur ces 2 amours que sont Rome et les Thermes.
Alors oui, la Rome Antique et le Japon sont 2 sociétés qui ont la culture des bains publics mais est-ce suffisant pour en faire une fiction ?
Ce premier tome de Thermae Romae se lit très bien certes mais ce n’est pas particulièrement captivant et en refermant ce tome je me demande bien quelles ficelles va utiliser Mari Yamazaki pour me faire tenir 5 tomes de plus…