C'est l'histoire d'une grande sœur qui veut grandir et coucher avec un garçon, pour faire comme les autres.
C'est l'histoire d'un petit frère qui se rêve princesse, trop petit encore pour avoir conscience qu'il aime les garçons et qu'il risque de perdre son meilleur ami.
C'est l'histoire d'un meilleur ami qui devient ado, qui ne veut plus jouer comme les bébés et préfère parler des filles.
C'est l'histoire d'un père absent, personnage quasi invisible qui n'arrive que pour repartir.
C'est l'histoire d'une mère qui se raccroche à sa fille et son fils parce que c'est tout ce qui lui reste.
Bref, une famille, quelque part, à la fin des années 90, le temps d'une journée... une journée qui bientôt s’achève comme s’achèvent les grandes vacances, et avec elles les illusions, l'enfance, les histoires d'amour et les amitiés... et même la vie.
Ça pourrait être triste mais c'est beau. Beau parce que même si c'est la fin c'est aussi le début d'une autre histoire. Celle où on grandit, où on apprend à se connaitre et se respecter, à être bienveillant avec soi même et avec les autres. Beau parce que c'est simple, avec des traits doux, des couleurs pastelles et une écriture limpide et pleine de pudeur. Beau parce que c'est complexe, comme les sentiments. Beau parce que ça choisit de parler de la vie et du jour qui se lève, et que c'est plein d'espoir.