Chronique / Treize nuits de vengeance Tome 1 de Mangastra

☼ Résumé ☼

Japon, Époque Edo

Découvrez treize portraits de femmes inoubliables, héroïnes aux multiples facettes, victimes d'une société étouffantes, mais qui se montrent déterminées et impitoyables lorsque les hommes se jouent de leurs sentiments. Kazuo Kamimura revisite la littérature et les légendes japonaises, dans deux recueils d'histoires courtes horrifiques. Méfiez-vous de l'âme vengeresse qui sommeille en chaque femme...

☼ Mon avis ☼

Avant de commencer ma chronique, je tiens à remercier les éditions Kana pour l'envoi du premier tome de "Treize nuits de vengeance".

Cette œuvre captivante nous plonge au cœur de l'époque Edo au Japon, à travers un recueil d'histoires de vengeance portées par plusieurs figures féminines.

Bien que le titre suggère treize récits, nous suivons en réalité trois intrigues dans ce tome, chacune développée sur une centaine, voire deux cents pages.

Cette longueur permet une véritable immersion dans l'univers de chaque personnage, enrichissant ainsi la trame narrative.

Dès les premières pages, on est frappé par la qualité des illustrations.

Les dessins, notamment ceux des nombreuses femmes, sont absolument saisissants.

Chaque planche est rehaussée de subtiles touches de couleur qui tranchent magnifiquement avec les lignes noires et les ombrages.

Ce choix esthétique amplifie l'intensité des émotions et accentue la gravité des scènes, tout en apportant un style visuel unique et marquant.

Je dois avouer que les histoires de ce manga m'ont profondément captivée, malgré leur ancrage dans des thématiques sensibles comme la sexualité, la vengeance, le viol et l'épouvante.

Chaque récit nous plonge dans une atmosphère sombre où la vengeance féminine devient un moteur central, révélant une vraie profondeur dans les intrigues.

Même si certaines scènes peuvent déranger par leur brutalité, elles illustrent la réalité crue et tragique des personnages, renforçant ainsi l'impact émotionnel de l'œuvre.

Au niveau des dessins, je les ai trouvés magnifiques et parfaitement en accord avec mes attentes !

Je vais maintenant vous présenter uniquement la première des trois histoires pour ne pas trop vous en révéler et vous laisser la surprise de découvrir ce magnifique ouvrage.

Nous suivons Oiwa, qui fait face à la perte tragique de son père, se retrouvant dans une position de vulnérabilité, sans savoir qui est responsable de ce crime.

Pendant ce temps, Iemon, séduit par sa beauté, profite de cette situation pour s'immiscer dans sa vie.

Étonnamment, Oiwa finit par lui faire confiance et tombe éperdument amoureuse de lui.

Cette dynamique met en lumière la complexité de ses émotions et m'a profondément interpellée, révélant à quel point le désir et la douleur peuvent s'entrelacer.

L'histoire est, bien sûr, bien plus nuancée, et je vous invite à la découvrir par vous-même.

Pour conclure, malgré la violence et les actes atroces qui ponctuent le récit, j'ai été profondément touchée par chaque histoire.

À chaque page, j'étais impatiente et émue de voir comment ces femmes, confrontées à la trahison, allaient chercher à se venger.

Ce mélange d'horreur et d'empathie m'a captivée et m'a tenue en haleine, me laissant réfléchir longtemps après ma lecture sur les luttes intérieures et les choix déchirants auxquels elles font face.

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Couverture : 1,25/2 points

Histoires : 4/4 points

Originalité : 2/2 points

Personnages : 2/2 points

Dessins : 1,5/2 points

Dialogue : 1/1 point

Fautes d'impressions : 1/1 point

Utilisation des trames : 0,5/1 point

Mon ressenti : 5/5 points