Critique Tueur de cafards
Walter est tueur de cafards pour la société Blitz.
Malheureusement pour lui, lors d’une intervention chez un de ses derniers clients, il a fourré le nez où il ne fallait pas et les emmerdes vont, dès lors, sérieusement commencer.
La première chose qui saute aux yeux dans cette BD, est le décor.
Le New-York des années 60/70 représenté par Tardi est tout simplement excellent: vieilles ruelles poisseuses, coupe-gorge, bagnoles à l’abandon, métro, appartement typiques, vue sur Brooklyn, le Bronx…on est vraiment proche du New-York de Scorsese et d’Abel Ferrara, j’ai beaucoup aimé et ça change de son univers parisien.
Niveau scénario, c’est un brin vulgaire mais ça ne m’a pas dérangé.
Pour ce qui est de l’histoire, elle ne casse pas des briques mais reste suffisamment intrigante pour qu’on y aille jusqu’au bout.
Théorie du complot, machination, bouc émissaire sont les clés de cette intrigue classique mais tordue.
A découvrir.