Ashes of a brave new world
Conclusion: Run d'Hickman (#1-12) Une série à lire absolument, des idées révolutionnaires, l'une des meilleurs écritures de Tony Stark et un rythme décomplexé. Au dessin, Ribic fait des merveilles...
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le 1 oct. 2016
Conclusion:
Run d'Hickman (#1-12) Une série à lire absolument, des idées révolutionnaires, l'une des meilleurs écritures de Tony Stark et un rythme décomplexé. Au dessin, Ribic fait des merveilles. Je passerai peut-être à 9/10 à la relecture. [8,5/10]
Run Sam Humphries (#13-24) Il prend la succession d'Hickman et parvient malgré tout à construire sur les cendres de son prédécesseur. C'est agréable, il y a des bonnes idées, beaucoup de personnages ce qui empêche la profondeur mais évite l'ennuie. Bref, des histoires sympathiques malheureusement desservies par le dessin (Ribic étant parti au numéro 9) [7/10]
Fin de série (#25-30). Une bouse à éviter quoi qu'il arrive...
Je comptais me lancer dans une période Hickman, mais ça risque de se transformer en période univers Ultimate, les séries relancées en 2011 étant assez liées il me semble. Toujours est-il que ce titre démarre sur les chapeaux de roues et qu'Hickman promet énormément.
#1
Un premier épisode qui lance à merveille la série. Menaces mondiales généralisées, équipe réduite dépassée, Hickman fait encore plus démentiel que son premier arc sur Avengers (qui chronologiquement viendra après) et surtout présente immédiatement des héros complexes et attachants. Au dessin, Ribic fait un excellent job, très fluide dans l'action et glorifiant vraiment Thor. [8/10]
#2
Hickman nous explique son concept des children of tomorrow et j'adhère. C'est de la sf bien barrée et parfaitement orchestrée, tandis que la guerre passe un cran au-dessus. Toujours aussi beau au dessin. [8/10]
#3
L'amitié entre Thor et Iron Man se montre intéressante surtout vu l'état mental dans lequel le dieu du tonnerre se trouve. (je précise que je n'ai jusque là jamais lu de comics Ultimates, donc je ne connais rien du statu quo avant l'arrivée d'Hickman). Sinon ce troisième épisode prend des allures de World War un peu à la façon Independance Day. J'apprend à mieux connaître les membres secondaires au passage et ce n'est pas plus mal. Par ailleurs, les couvertures de Kaare Andrews sont sincèrement belles. [9/10]
#4
On peut considérer ce numéro comme la fin du premier arc. Après connaissant Hickman, sa série va se lire comme un bloc uni. L'épisode se focalise sur le baroude d'honneur de Thor suite à la retraite du Shield. La révélation concerne l'identité du créateur, mais personnellement j'étais au courant. [8/10]
#5
Episode de transition suite à l'inattendu armistice. Hickman calme un peu le rythme et en profite pour élargir les potentiels héros à utiliser à l'avenir (le faucon rentre dans le game, Miles Morales se fait surveiller par Fury et un héros bien connu se charge du cliff de fin). [7/10]
#6
Episode très bof, il ne s'y passe rien, on reste sur l'optique du recrutement et de la mise en place. [5/10]
#7
Hickman balance plein d'idées, lance un Hulk dans l'équation et prépare une nouvelle bataille dantesque. En plus de ça, le groupe des Ultimates fonctionne sur une dynamique très agréable, à la manière d'un bataillon de guerre sur le front. [7/10]
#8-9
Le rythme s’accélère, l'intrigue global d'Hickman prend des allures démesurées. J'avais trouvé Infinity dantesque dans son approche de guerre à grande ampleur, en recentrant les combats au niveau humain dans cette série Ultimate Hickman rend les conséquences encore plus choquantes, les actions plus désespérés, et ses héros plus impuissants. Pendant ce temps Ribic fait un énorme travail, usant de nombreux gros plans sur ses personnages pour mieux les mettre en valeur, et livre une pleine page sur Hulk qui vaut sincèrement le coup d’œil. Cet arc a une vrai montée en puissance et si les derniers épisodes sont de la même ampleur, la Terre-Ultimate en sera bien changée. [8/10]
10-11-12
Fin du second arc de la série. C'était intense, un film catastrophe qui ne s'arrête pas et continue de sombrer, une guerre mondiale où l'étape nucléaire ne constitue pas même la finalité, où dieux et hommes de pouvoirs se retrouvent annihiler, où les cités célestes chutent tout autant que les villes mortelles. Et au milieu du charnier, un homme se dresse face à un autre, un génie alcoolique technophile, fidèle à ses amis, fidèle à sa morale malgré tout ses défauts, un homme se dresse contre son ancien confrère devenu fou, et cet homme montre que la vrai victoire se trouve parfois au-delà des armes, dans le cœur des gens. Hickman m'a fait aimer Tony Stark, depuis le début de son run il l'écrit à merveille, et sur ce climax il en fait un héros magistrale. Les astuces scénaristiques s’emboîtent à merveilles, tous les personnages jouent leurs rôles, et on a une sensation d'accomplissement en lisant ces épisodes. ¨Pour une fois, Hickman ne laisse pas le lecteur sur sa faim (bien que certaines légères pistes soient lancés). La guerre est terminée, toutefois le monde Ultimate en sort meurtri et l'équipe de Fury ne contrôle plus rien. Une victoire... après tant de revers en somme. Côté dessin, je placerai néanmoins un bémol car l'abscence de Ribic se ressent clairement. [9/10]
#13-14-15
On s'intéresse aux nouvelles Etats-Unis, brisées, divisées. On ne voit pas souvent le pays à l'agoni et ce paris est plutôt osé. Toutefois, on perd l'intensité de la menace de la cité du futur, et c'est par ailleurs assez rageant pour moins de totalement ignorer l'identité du méchant aux yeux verrons qui agit dans l'ombre. Cette ongoing continue de me plaire même si j'ignore si Sam Humphries saura retrouver une saga aussi incroyable que celle d'Hickman sur les 12 premiers épisodes. Au dessin, ça pique de plus en plus les yeux mais j'essaye de faire abstraction. Dernier point, le crossover "Divised We Fall" comprenait logiquement des épisodes des autres autre séries Ultimates, ce qui peut expliquer mon enthousiasme modéré pour ces derniers épisodes. [7/10]
#16
L'idée n'est pas nouvelle, mais la situation exigeait une réponse inédite de la part de la légende vivante. J'étais secptique mais l'épisode se montre d'un super niveau, on est à fond avec Cap qui se fait plus que jamais le porte drapeau d'un pays en quête de symbole. [8/10]
#17-18
On en finit avec la période de crise absolue connue par la superpuissance américaine. Les ficelles scénaristiques ne sont pas folles, le méchant fait parfois trop, le dessin n'aide pas, mais on a des très bons moments et surtout une bataille à la hauteur du conflit. Depuis le début, j'aime ces Ultimates pour leur aspect militaire et ils s'illustrent une nouvelle fois dans ce rôle. Outre Cap, le personnage qui ressort sur l'arc à mon sens se trouve être la veuve noire très à l'aise dans son nouveau rôle. [7/10]
#19-24
Le run de Sam Humphries valait le coup en définitif. Il a su remettre Cap au devant de la scène, prendre l'héritage d'Hickman et se dépatouiller avec cette situation catastrophe. Tout n'était pas parfait, mais à l'image de ce dernier arc, on se faisait plaisir à chaque épisode (sauf aux dessins). Cet arc reconstruction marque le retour à une ère de stabilité où l'Amérique peut se vanter de son titre de leader du monde libre. Beaucoup d'intrigues parallèles avancent durant ces quelques épisodes, d'abord vis à vis de Nick Fury, évidement avec les West Coast Ultimates, les magouilles politicards contre le président et surtout ces mystérieux gants et gemmes de l'infinie qui se baladent à travers les épisodes. Le final nous ramène au grand temps des Avengers, où l'union des héros se faisait naturellement pour éviter le pire, à une ère de fraternité et d'amitié, une ère de paix. Tout un symbole. Ce n'est pas du grand comics, ce n'est pas aussi épique qu'Hickman, aussi complexe que du Morrison, aussi travaillé que du Whedon. Mais c'était du mainstream qui se lisait bien. Maintenant direction le dernier arc de la série, écrit par un scénariste qui se passait par là, j'ai un peu peur mais ce Ultimates Disassembled me tente, alors je vais laisser le bénéfice du doute. [7/10]
#25 - 30
Fin de série sur une mauvaise note. Les capitaines ont quitté le navire, laissant la série en des mains incapables d'achever correctement l'histoire. A l'arrivée, cet arc ne sert en rien l'univers Ultimate, Bendis ayant la bonne idée de ne pas en tenir compte quand il écrit Ultimate Cataclysme. Par ailleurs, les dessins atteignent un niveau de laideur insoutenable et certaines ficelles scénaristiques font davantage soupirer que rêver. Sam Humphries n'était pas un virtuose sur son run, mais au moins allait-t-il droit au but dans des histoires simples et efficaces. Ici, il n'y a plus que des regrets et le faible espoir d'un renouveau entre Cataclysme et Secret Wars. [3/10]
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le 1 oct. 2016
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