Dans ce cinquième opus, on voit les limites inhérentes à une série de type elseworld. Sans scénariste stable à la barre, la valse des équipes créatrices fait que le plus simple pour un nouveau venu sur la série reste de se raccrocher à des intrigues/personnages de la continuité "classique" et de les modifier gentillement.
On retrouve ainsi des intrigues peu intéressantes car sonnant très déjà vu, voire artificielles car amenées uniquement pour coller à la terre 616: Gambit et Malicia, Sinister, Mojo...
On a pour l'instant du mal à sentir une patte Brian K.Vaughan, même si le scénariste essaye de faire émerger certaines thématiques modernes, sans grande conviction, le tout étant noyer dans les feux de l'amour version mutant.
Après, ça se lit sans problème et on suit une aventurette de nos x-men. Mais clairement, on ne trouve pas dans ces épisodes le potentiel pour justifier l'existence de ces x-men parallèles.