Uncanny X-Force: The Dark Angel Saga, Book Two par floflow
Ça y est, la Dark Angel Saga est bien lancée ; après une très bonne première partie, que nous réserve cette suite et conclusion ?
La X-Force est maintenant revenu dans le présent, pour arrêter Archangel et ses potes Final Horsemen, ainsi que Dark Beast et Genocide, le fils d'Apocalypse, dont le but est d'utiliser the World, lieu de recherches qui a servi au projet Weapon Plus, et qui permet de passer l'équivalent de plusieurs générations en l'espace de quelques jours : le but d'Archangel est de s'en servir afin d'éradiquer toute forme de vie et d'en créer une autre à partir de la semence de Celeste récupérée plus tôt dans l'arc. Et c'est donc cette menace de grande ampleur que la X-Force va tenter de déjouer cette fois.
C'est un des trucs qui me plaît le plus dans ce qu'écrit Remender (côté mainstream en tout cas) , c'est ce genre de menace complètement démesurée avec des enjeux gigantesques derrières. Ça donne une véritable ampleur à son récit, et à cette menace sur le monde, alors qu'on suit pourtant une équipe sensée agir en secret.
Bref, le récit monte très vite en puissance, il y a des bons rebondissements et autres twists, et surtout, on n'arrête pas de se demander au fil des pages si les personnages sauront tuer ce salopard d'Archangel. On ressent vraiment le côté désespéré du combat, et c'est franchement bien foutu d'autant que les personnages sont vraiment bien écrit, à commencer par la relation Psylocke/Archangel qui est très bien fichu, et bien mise en avant dans un tel arc. Même Wolverine et Fantomex ont leur grand moment, surtout que ce dernier amène de bons retournements de situations avec lui, et c'est très bien fait.
Ce qui est aussi chouette dans cet arc, c'est de voir que tout ce que Remender a placé dans les 12 premiers numéros prend tout son sens ; Archangel, Fantomex qui tue la version enfantine d'Apocalypse, The World, et le cliff de fin de Deathlok Nation : tout était là pour mettre en place cet arc vraiment bien fichu, bourré d'action, mais pas que, puisque Remender arrive à nous envoyer à une conclusion qui nous amène à nous poser la question si on est vraiment en train de lire du comic de super-héros mainstream... Vraiment cet arc est excellent, et ce fut un grand plaisir de lecture.
Evidemment pour les dessins on retrouve ce champion de Jerome Opeña assisté de Dean White à la colo ; inutile de rappeler ce que je pense de ces deux-là, mais ensemble ils parviennent à des sommet dès qu'il est question de mise en scène des séquences de bastons. J'aime toujours autant les designs des personnages par Opeña, notamment Genocide que j'apprécie particulièrement. Bref, encore une fois, Rick Remender nous écrit un arc impeccable avec tout ce qu'il fallait pour faire du grand comic book.