Au niveau des dessins, il me faut toujours un épisode pour me réhabituer au style de Ramos mais après je m'éclate bien. Il est dynamique et immersif dans ses planches. Par contre, son Jameson est raté, il faut bien l'avouer.
Slott continue tranquillement son run sur Spider-Man. Il en maîtrise l'humour, ce qui fait du bien après le sérieux obligé de Superior Spider-Man. Les conséquences de la situation laissée en plan par Otto sont multiples et Peter a du pain sur la planche pour se faire pardonner.
La chatte noire, femme bafouée, lui voue ainsi une haine vénéneuse et compte lui faire payer son humiliation. Le duo qu'elle forme avec Elektro assure parfaitement sur ce premier arc.
La vrai innovation de la série demeure l'arrivée de Silk, présentée dès la seconde page en flashback. Le personnage vole presque la vedette au héros et l'alchimie qui les anime permet une dynamique particulièrement sympathique à ce début de série.
Les seconds rôles ont tous leurs petits moments et on sent que Slott a un plan sur le long terme maintenant que Peter revient.