Noyé dans le jus de turbercule orange et charnu de la famille des apiacées.

Oh tout puissant lapin céleste puisses-tu veiller sur tes humbles disciples, ô satellite terrestre lumineux issu de la réflexion du soleil dans la paleur de son sol puisses-tu célébrer en ce jour le coeur, organe pompeux à vélo nous ayant tant poussé à faire pour la dame de son coeur (mais rarement l'homme, ô horreur de la misandrie, mesdames, battez-vous pour moi).


que les feuilles de thé s'exprimes si elles le désirent ! il n'en est rien, en aventure sur ma barcasse, mon frêle esquif en petit bateau et culotte courte je m'envole sur les nuages et ignores le monde pour elle. Souvenir de mon coeur tu me manques et me laisses en grand vide, ô amour parfait pourquoi n'es-tu plus, ô Lune, ô Soleil brillant qui irradie pourtant qu'en est-il donc.


Fi donc des arts et les lettres ne donnant rien, et fi donc des humains, le rationnel en pensées uniques et pour parfait la maitrise, et pourtant que voilà aux beaux arts, diplomé en peinturlure à dessiner des imménoptères, bactéries et autres gastro-entérites en gros plan ! mais n'avez-vous point vu la beauté de la grippe aggrandie en milliers de fois ?


Mais à quoi bon ? je ne suis plus bon à rien, rien du tout si ce n'est pleurer sur mon sort car la voilà parfaite et si innaccessible que je ne suis plus qu'un rien soupirant à la gouache en peignant toujours mes mornes tableaux me semble-t-il aux yeux des autres.


Et je râle, je déprime et j'ignore avec mes compagnons d'infortune laissés tout comme moi au bord du chemin que j'aurais tant voulu emprunter. John ! John ! JOHN !! diablerie inutile, et obstacle. A quoi bon, moi que la maladresse a désirer de considérer. Me voilà scrutant le ciel.


J'ai compris, mais j'ignore, j'ignore, j'ignore, j'ignore, j'ignore et l'on me montre.Morbleu ce lui est donc si simple à ces deux-là que ç'en est dur à moi. Allons compagnons d'infortune, autant ne plus perdre notre temps, voilà qui est mieux que je tend la perche au poisson volant et tu me vois alors je ne t'observais plus.


Ô lune, ce sera bientôt mon tour c'est cela ? mouais j'aimerais bien voir ça.

Crillus
9
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le 4 avr. 2015

Critique lue 283 fois

Crillus

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