Lorsqu'il y a quelques mois, j'ai vu qu'était annoncé une nouvelle B.D. dessinée par Philippe Berthet cela m'a fait plaisir car je suis fan de son trait.
Cela raconte les origines de la famille de Nerio Winch (le père adoptif de Largo Winch, héros de la série du même nom), je dois avouer que sur le moment je n'ai pas percuté pourtant La fortune des Winczlav est édité chez Dupuis, scénarisé par Van Hamme et le nom de Winczlaw bien sur rappel celui de Winch.
En fait je dois dire qu'une saga racontant les origines de la famille ne m'intéresse pas plus que cela (elles étaient déjà brièvement racontées dans le tome 1 des romans, mais l'ayant lu il y a longtemps je n'en ai plus de souvenir), c'est avant tout pour les dessins de Berthet que j'ai acheté cet album.
Vanko 1848, tome 1 d'une trilogie n'est pas mauvais, toutefois on reste sur sa faim à cause d'une narration trop précipitée, l'impression que le scénariste se repose sur ses lauriers.
Pourtant cela débute très bien, les premières pages commencent au Monténégro avec Vanko Winczlav, un docteur qui se révolte contre les Ottomans, il devra pour sauver sa vie partir aux Etats-Unis. Là celui qui fut docteur, ne peut plus exercer parce que son diplôme n'est pas reconnu, il accepte finalement un poste d'infirmier. Le début est donc relativement entraînant malgré un manque d'originalité certaine.
Sans tout dévoiler l'intrigue, les rebondissements sont multiples pour tenir en haleine le lecteur, ça marche dans un premier temps mais dans la seconde partie de l'album dans laquelle on suit les péripéties des fils de Vanko cela devient soudainement trop bref pour capter notre attention.
Les années défilent trop rapidement, si le style possède une certaine efficacité, la narration à la hussarde enlève tout souffle, et Van Hamme tombe souvent dans la facilité.
Reste un beau dessin de Berthet, et une lecture peu ennuyeuse toutefois je ne suis pas certain que je me jetterais sur les tomes suivants.