Non mais sérieux? 7 de moyenne?!
1997, il y avait encore des gens pour s'extasier sur des couvertures fluos et acheter des histoires de super-héros issus des studios de Marc Silvestri, l'un des père fondateurs d'Image Comics et créateur de Cyberforce dont personne ne se souvient aujourd'hui. Certes, le bonhomme avait un style ultra dynamique comme Jim Lee mais il n'a jamais réussi à gravir les mêmes échelons administratifs pour faire de ce nom une référence aussi incontournable que celui de son collègue asiatique. Pourtant, Silvestri, tout comme Lee, n'a jamais su quoi faire de ses créations. Cependant, à l'inverse de Lee qui a longtemps cherché, à juste titre, à filer son bébé à différents auteurs (dont Joe Casey pour son excellent run sur Wildcats 2.0 et 3.0), Silvestri a préféré épauler des créateurs au style graphique similaire au sien. Il a donc lâché dans la nature des tacherons comme Billy Tan, Michael Turner (très gentil, parait-il, mais incapable de dessiner deux modèles de femmes différentes) et Joe Benitez dont voici la "création". Qu'importe alors de parler de l'histoire? Des types avec des costumes et des pouvoirs se foutent sur la gueule avec une race extra-terrestre, arrêtez moi si vous n'avez jamais entendu cette histoire avant... Bref, Weapon Zero est a ranger dans la même case que Spirit of the Tao, Witchblade, The Darkness ou encore Fathom. Au recyclage.