Weavers est une histoire mafieuse mélangeant horreur et fantaisie Lovecraftienne.
On suit donc Sid un jeune homme sans histoire qui va se retrouver par malchance, du moins, c’est ce qu’il croit, dans un conflit opposant deux clans de mafieux ; « Les Russes » d’un côté et de l’autre « Les Araignées« .
Ces derniers n’ont pas que le nom d’Araignées, en effet chaque membre de ce clan se voit munir d’une araignée leur donnant des pouvoirs différents. C’est là que l’univers de Lovecraft intervient, ces araignées résultent d’expériences ayant mal tournées, elles prennent possession du corps et de l’esprit de son hôte (qui peut quand même lui résister si il en a la volonté).
Dans ce récit il est donc question de paranormal plutôt que de sujet scientifique concernant les araignées, ce qui donne un côté Hellboy à l’histoire (mais aussi le dessin).
L’histoire se construit peu à peu et nous laisse découvrir le scénario habillement orchestré par un duo que je ne connaissais d’ailleurs pas.
J’ai eu un peu de mal avec les dessins de Dylan Burnett au début, qui sont assez brouillons quelques fois et qui manquent de détails, mais les scènes d’actions et de crimes relèvent la chose ainsi que le travail de la colorisation qui met en valeur le dessin, notamment avec ses jeux d’ombres et des couleurs assez vive.
Je suis déçue de la fin qui est pour moi un peu brute et expéditive. Certes, c’est un One Shot, mais on ne sait pas ce que devient le personnage principal par la suite, il réagit comme si tout ça n’était qu’un mauvais rêve. Dommage…
En conclusion, ça reste un bon comics à lire traitant de gangs aux pouvoirs mystiques. Un thriller graphique qui change du registre héroïque.