Malgré son menu alléchant, « Wolverine, Punisher, Révélation » est loin d’atteindre toutes ses promesses et laisse véritablement le lecteur sur sa faim.
Le graphisme de Pat Lee trop élégant et glacé avec une dominance de teints bleutés ou verts, paraît impropre à des personnages aussi virils et violents que Wolverine et que le Punisher.
La grande nouveauté de cette histoire est l’évolution du Punisher, qui accède via ses nouveaux pouvoirs à un statut de super héros usant d’armes d’origine mystique ou d’étonnantes facultés de psychométrie ou de cicatrisation comparables à celle de Wolverine.
En quête de rédemption, le Punisher si il gagne en puissance, perd donc le coté tueur implacable et mauvais garçon qui faisait finalement pratiquement son plus grand attrait.
Wolverine en revanche est égal à lui même, féroce, courageux, teigneux et doté d’une certaine forme de morale mais ceci ne parvient pas à sauver tout à fait ce thriller religioso-technologique apocalyptique qui peine finalement à convaincre.
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