Les X-Men sont au top !
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le 6 avr. 2014
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Comics de Brian Michael Bendis et Stuart Immonen (2013)
Autrefois tête d'affiche de l'univers Marvel, les X-Men sont en perte de popularité depuis un bon moment. Le dernier run vraiment marquant des mutants date du début des années 2000, sous la houlette de Grant Morrison. Depuis, Cyclope et ses collègues se sont vus voler leur statut par les Avengers, repris en main avec succès (commercial) par le nouveau venu Brian Michael Vendus, devenu l'architecte de la maison M depuis.
Malgré tout, les mutants n'ont pas encore trop à avoir honte de leurs aventures, des auteurs comme Ed Brubaker, Matt Fraction ou Kieron Gillen ayant offert des prestations tout à fait honorables.
Le crossover Avengers VS X-Men a servi de conclusion à une évolution des mutants mise en place tout au long du run de Matt Fraction. L'image virginale du Professeur Xavier a d'abord commencé à être écornée (dans "Deadly Genesis" out l'arc "Danger" des Astonishing X-Men de Whedon) pour le mettre en retrait et placer Cyclope en tant que leader total des X-Men.
Puis sa radicalisation se fera progressivement, finissant par être actée dans Schism et enfin Avengers VS X-Men dans lequel un Cyclope possédé par la force Phénix commettait l'irréparable.
Nous voici donc avec 2 camps diamétralement opposés : l'École Charles Xavier (devenu École Jean Grey), qui perpétue l'enseignement de Xavier, est désormais dirigée par Wolverine et Tornade. Cyclope a fondé une école renégate (enfin, une branche plus qu'une école) associé à Magnéto, Emma, et Magie et prône une philosophie guerrière, bien loin des idéaux de paix avec les humains de son mentor.
Une opposition qui aurait pû amener des enjeux intéressants... si Bendis avait bien voulu les traiter.
Car plutôt que d'explorer les conséquences de cette scission chez les X-Men, l'auteur préfère meubler son manque d'inspiration par des pirouettes qui montreront vite leurs limites.
Il faut déjà s'armer d'un minimum de suspension d'incrédulité pour accepter la décision de Hank McCoy de ramener les 5 jeunes X-Men orignaux dans l'époque actuelle. Bendis tente bien de justifier ça plusieurs fois, mettant en avant son état de santé critique ou sa conviction (enfin, celle de Iceberg au départ) qu'en se rappelant qui il était au début de son entrée chez les X-Men, Cyclope reviendra à la raison... mais on a beau y réfléchir, ça semble très fumeux comme théorie, surtout venant d'un génie comme Hank. On ne voit pas non plus pourquoi ce dernier embarque les cinq X-Men (après tout, tout ça ne concerne que Cyclope), ni pourquoi les jeunes mutants semblent accepter bien facilement le débarquements d'un intrus dans leur école, ni où se trouve le Professeur Xavier à ce moment là.
Mais bon, admettons. Partons du principe que Le Fauve est désespéré par la situation et que proche de la mort, il tente un coup de poker et soit près à mettre en péril le continuum espace-temps.
Le problème c'est que Bendis ne fait pas grand chose de la décision de Hank. Les jeunes X-Men découvrent, certes, que leur futur sera bien pourri, Cyclope est retourné par son face à face avec eux, mais c'est à peu près tout. Pour le reste, on se fait un peu chier, les mutants ado n'apportent pas grand chose, leur équivalents adultes s'avèrent bien passifs, Le Fauve subit une nouvelle mutation (qui n'a aucune incidence sur le reste de la série autre que de le rendre moche), le jeune Angel fait de la figuration (il doit prononcer deux phrases sur les 5 épisodes) et finalement, les X-Men du passé décident de rester pour améliorer la situation de ce qui sera leur futur (alors qu'on ne voit pas trop ce qu'ils pourraient faire de plus que leur aînés et que, de toute façon, avec des histoires de voyage dans le temps, on ne sait pas si tout changement sera permanent).
Du vide et des incohérences, ces premiers épisodes des X-Men made in Bendis don't bavards (of course) et pas très excitants mais se lise d'un oeil distrait, ne serait-ce que pour le dessin de Stuart Immonen ou parce que la suite sera de pire en pire.
Créée
le 28 avr. 2020
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