Bienvenue dans l’univers de l’héroïc fantasy.
Les terres d’Arran étant devenues exiguës dans l’originalité des aventures des collections déjà existantes (elfes, nains, orcs & gobelins et mages), l’éditeur soleil nous offre un nouveau continent à découvrir : les terres d’Ogon.
A la baguette pour le scénario, le bien connu Jean Luc Istin à l’imagination fertile.
S’ajoute deux fidèles, Kyko Duarte au graphisme et J. Nanfan à la coloration.
Autant dire que pour ce 1er volume, l’éditeur n’a pris aucun risque.
C’est donc parti pour cette nouvelle collection dans les terres d’Ogon à tendance africaine.
L’histoire nous entraîne sur une rivalité historique entre deux peuplades vivant toujours dans une paix précaire.
Le moindre grain de sable étant susceptible de relancer les affrontements.
D’un côté, les humains Hulu, de l’autre les singes Tog.
Belliqueux, l’impétueux prince Aggor décide pour son seul plaisir de massacrer une famille Hulu.
Seul, par miracle, un enfant parvient à en réchapper.
L’enfant décide alors de demander justice auprès de ses dieux, les Zul Kassai (en fait des elfes rouges).
Un long chemin l’attend !
Le scénario nous emmène dans un univers dépaysant vers ce nouveau territoire inexploré des terres d’Ogon où les singes parlent et se comportent presque comme des humains civilisés.
L’intrigue se concentre sur la mentalité et la culture de nos nouveaux protagonistes singes. Leurs fonctionnements tribals engendrent inévitablement des luttes de pouvoirs dans la famille régnante : Tu quoque mi fili.
Le lecteur se balade entre les divers paysages et les scènes d’action.
Il s’identifie à ce jeune garçon dans ses aventures, une stratégie gagnante de l’auteur.
A cela s’ajoute un graphisme de haute qualité.
Bref, un 1er volume réussi qui s’annonce prometteur pour les numéros suivants.
A lire pour passer un agréable moment