Déjà un troisième film pour ce réalisateur que je ne connaissais pas, notamment car il s'illustre dans un cinéma assez confidentiel et atypique.
Ce nouveau long métrage, très bien noté par la presse spécialisée, ne déroge pas à la règle et permet de suivre les errances de plusieurs personnages désoeuvrés et livrés et à eux-mêmes, à l'occasion de fêtes de fin d'année, et plus particulièrement celles d'un jeune homme escort qui va se lier d'amitié avec une pré-ado au discours troublant.
Ma critique sera courte car, tout d'abord, le film l'est (1h17), et ensuite parce que je ne suis jamais vraiment parvenu à rentrer dans le film.
Constamment sur le fil entre fascination et ennui, le manque de cohérence et de liens entre les différentes scènes, le scénario minimaliste et les dialogue pas toujours inspirés m'ont empêché de profiter pleinement de l'expérience quasi sensorielle que le film me proposait, me rappelant parfois l'atmosphère onirique de Pacifiction.
J'ai toutefois apprécié la façon dont la principauté de Monaco est dépeinte, totalement déserte et désincarnée, à travers des images au grain très particulier, renforçant ainsi le vide intérieur et la solitude ressentis par son personnage principal.
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