The Wolf King

Desservi par une animation mal dégrossie, 100% Wolf suit le cahier des charges du conte initiatique redéfini, entre autres, par The Lion King (Roger Allers et Rob Minkoff, 1994) : soit la disparition d’un père chef de meute qui contraint le fils, différent par nature, à s’éprouver au contact de marginaux pour mieux reconquérir sa place. Nous ressentons également l’influence de Despicable Me (Chris Renaud et Pierre Coffin, 2010) dans la caractérisation d’un antagoniste à l’accent slave et dans l’approche comique, mobilisant des décalages faciles entre apparence et réalité, un machiavélisme outrancier, un acolyte improbable – ici un singe en peluche. Voilà une production qui, sans disposer d’un quelconque intérêt en terme de cinéma, demeure suffisamment divertissant et efficace pour occuper un dimanche pluvieux en famille.