Jusqu'à la 40eme minute environ, j'avais la sensation bizarre de faire partie d'une sorte de complot metaphysico-cinématographique , vu que le scenario était à peu de choses près le clone de celui du film "une vie meilleure" sortie une semaine avant et que j'avais visionné la veille, incroyable mais vrai.
On ne pourra pas nier les ressemblances évidentes entres les deux films.
Tous deux mettant le personnage principal face à la crise économique (Bien que dans une mesure bien inférieure pour "10 jours en or".)
Dans les deux se déroule une rapide histoire d'amour entre le mec et une jeune femme suite à quoi il se retrouve avec un gosse sur les bras et la maman , disparue.
Le fil rouge des deux intrigues c'est la relation entre le "papa-malgré-lui" et l'enfant, l'homme qui ne s'arrange pas du tout au début avec ce rôle de père pour petit a petit s'attendrir.
Bref, cette ressemblance frappante est peut-être ou pas due au hasard je ne le saurai sans doute jamais, mais venons en à notre sujet.
Alors déjà Frank Dubosc y est surprenant.
Toutes ses mimiques de con sont effacées.
On peine a y croire au début , tant son rôle de débile, lourd et auto-suffisant lui colle a la peau, mais tour de force de sa part, une fois l'intrigue installée on a réussit à croire au personnage de Marc.
Le gosse est mignon mais sans plus. Trop trainant, trop lourd, sans réel charme mais bon c'est un gosse on va pas être méchant non plus...
Le vrai plus du film pour moi est le personnage de Pierre, interprété par Claude Rich.
Pierre qui est d'abord présenté comme loufoque, pour ensuite éveiller la pitié, puis l'attendrissement, puis l'attachement.
Pierre qui tout en étant timbré et farfelu possède une certaine sagesse de la vie, et qui tout en dissimulant une face cachée est d'une sincérité crève-cœur.
Sinon, l'histoire est assez prévisible sur certains points, ce qui ne l'empêche pas d'être sympathique.
Voila c'est le mot, "10 jours en or" est sympathique.
Sympa avec quelques originalités intéressantes mais pas assez pour en faire un film vraiment mémorable. (Par non mémorable, j'entends quand même au delà des deux semaines après le visionnage, ce qui me concernant est déjà pas mal...)