Les années 50 auront eu « Graine de violence », les années 80 « Class 84 » et les Nineties nous délivreront un radical « 187 code meurtre » un poil plus vigilante movie .
Réalisé par Kevin Reynolds qui tentait de se remettre à flots après l’échec cinglant de Waterworld, 187 Code Meurtre reprend les principaux ingrédients du genre, à savoir mettre en face d’un professeur volontaire quelques élèves ultra-violents, véritable incarnation des pires cauchemars du corps enseignant.
Cette fois le prof, victime d’une agression un an auparavant dans un lycée new yorkais difficile, remet de l’ordre d’une manière plutôt expéditive dans une classe de Los Angeles perturbée par des élèves qui aspirent à devenir membres de gang.
Un Samuel Jackson, tout en tension et sur le fil du rasoir incarne un prof qui décide de répondre à la violence par la violence. Pas totalement fan du fond mais j’ai apprécié la forme d’autant plus que le film est soutenue par une bande originale 90 (massive attack, Galiano...) qui claque vraiment sur les plans léchés d’un Los Angeles caniculaire.