1901 commençait très bien. Les métayers se coupaient les oreilles, les gosses se touchaient mutuellement, les images étaient belles, comme la campagne Romagne. Mais tout cela fut balayé bien vite par une fin calamiteuse, mitée comme un spot de propagande communiste des années 70. Loin de l’ambiguïté du "conformiste", 1900 se transforme au cours du film en un requiem rougeâtre comme les selles d'un peuple en phase terminale. Le fascisme est montré comme un art de bourgeois seulement ou sport de sadiques à yeux globuleux. Aucun personnage n'est épargné, si ce n'est DeNiro ou encore Burt Lancaster, encore monstrueux dans son rôle de riche propriétaire qui bombarde à tout va (pour un Lancaster, c'est de rigueur). Depardieu joue bien, mais son rôle est moins bon. L'acte 1 est tellement supérieur au second ...
PS : je ne sais pas ce que les chats ont fait à Bertolucci mais il leur en veux à mort.