La guerre nucléaire a ravagé la Terre. Parmi le chaos, subsiste au Texas, un groupe de survivants…
Enième nanar post-apo italien comme il en fleurissait régulièrement dans les années 80 (Les Guerriers du Bronx - 1982, Le gladiateur du futur - 1983, Après la Chute de New York - 1983 ou encore 2072 les Mercenaires du Futur - 1984). La recette reste la même, un budget rachitique, pompant inlassablement sur l’univers Mad Max (1979) et tourné en Italie. A la réalisation on retrouve le binôme D'Amato & Eastman qui s’évertuent du mieux qu’ils peuvent pour mettre en scène leur Série B.
2020 Texas Gladiators (1982) a le mérite de retenir notre attention grâce à d’innombrables pépites disséminées tout au long du film. Avec pour commencer, celui que l’on croyait être le héros du film et qui finalement, le ne sera pas
(puisqu’il meurt au bout de 20min).
Un tournage réalisé au ¾ dans une carrière, sans nul doute durant quelques week-ends pendant qu’il n’y avait pas d’activité. Une soi-disant avalanche devait tuer les gentils, il faudra se contenter de quelques gros blocks en mousse qui dévalent mollement une pente. Nos gentils héros demandent de l’aide auprès des indiens (logique me direz-vous, puisque l’intrigue se situe au Texas). L’ennui, c’est que le film ayant été intégralement réalisé en Italie, autant vous dire que l’on est à des années-lumière du faciès typiquement natif des indiens d’Amérique (ils ont des bonnes têtes d’européen avec une bonne grosse toison de poils sur le torse).
Bien évidemment, les décors et les costumes sont (comme toujours avec ce genre de production), fauchés et invraisemblables, entre le soutif transparent de la nana, les boucliers troués des sbires (on voit à travers) et des indiens affublés de t-shirts avec d’immondes perruques (pour la crédibilité, on repassera).
Bref, on a affaire à un nanar typiquement transalpin, rien de bien nouveau à l’horizon. C’est particulièrement décousu, comme s’il y avait deux films en un, avec deux parties bien distinctes. Le film a le mérite d’être homogène, à savoir qu’il est mauvais tout du long.
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