30 jours de nuit par crowley
Le problème quand on réalise un film intitulé "30 jours de nuit", c'est qu'il y a une notion de temps qui a quand même l'air rudement importante.
Voilà. C'est le plus gros soucis du film de Slade : son casting est pas mal, le pitch est vraiment bien, le lieu aussi, c'est plutôt bien réalisé, la photo est jolie, il y a des séquences sympathiques (encore que ça ressemble un peu à un best-of du bouquin d'origine), mais on ne ressent jamais, jamais, jamais la tension du temps qui passe et rend la survie précaire.
Et non, ce n'est pas en rajoutant quelques poils sur le visage de Josh Hartnett d'une scène à l'autre qu'on explique au spectateur que les jours défilent, que l'angoisse s'accumule.
A part ça, les vampires ont un look sinistre vraiment réussi. Il faut juste arrêter de les faire se retourner lentement vers la caméra en grognant. C'était naze dans les années 90, aujourd'hui, ça donne juste envie de rouler des yeux.