Kevin Costner is back ! Il est pas content.

Nouvelle production de Luc Besson, dirigée par McG alias Monsieur 2000 : Charlie et ses drôles de dames 1 et 2, le pas mauvais Terminator Renaissance et le mauvais mais sauvé par Tom Hardy : Target.
Qui dit production Besson, dit scénario sur ticket de métro. Grosses bagnoles, publicité pour la 208 GTI et la RCZ et scènes de fusillades rocambolesques.
Si Kevin Costner s'en sort avec les honneurs et qu'il confirme sans qu'il n'est besoin de le faire qu'il a toujours un putain de charisme sur grand écran, 3 days to kill est moyen. Moyen parce que son méchant bad ass est un soit disant Albinos au charisme d'un paquet de nachos et que le grand méchant est l'Allemand de Oss 117 premier du nom.
Moyen voir mauvais parce que Amber Heard joue encore le rôle d'une pute qui change de coupes de cheveux aussi souvent qu'elle s’envoie en l'air (elle était facile à faire).
ALERTE SPOILER.
Reste que l'idée d'un mec qui va bientôt mourir à cause d'un cancer et qu'i n'a plus rien à perdre, va tout faire pour se racheter auprès de sa fille qu'il a perdu de vue, est sympathique et presque émouvante faisant lâcher une petite larme à la fin dans sa petite maison bretonne.
FIN DU SPOILER.
Au final, comme toutes productions Luc Besson, récentes, ce film est clairement une bonne série B qui se regarde entre une magnifique film d'auteur et par exemple "Un Amour d'hiver" qui m'a touché en plein cœur.
Un bon pop corn movie comme on aime en laisser par terre dans la salle à la fin du film.