J’avais déjà vu une première fois en salles Cinq ans après la guerre, où il avait déjà attiré mon attention. Son deuxième visionnage depuis mon canapé a confirmé mon intérêt.
Cinq ans après la guerre, c’est l’histoire de Tim qui s’identifie depuis petit à Luke Skywalker, Spiderman ou encore Harry Potter. Leur point commun : ils ont tous grandi sans père. Tim n’a aucun souvenir ou photo de cet homme, seules les informations fournies par sa mère lui permettent de s’en faire une image fantasmé. Adulte, Tim décide enfin de partir à la rencontre de son père.
Cinq ans après la guerre se présente finalement comme un documentaire au format original puisque dans les moments d’animation, très esthétiques et colorés, les dessins suivent la voix de Tim et nous livre son témoignage (ce qui m’a un peu fait penser à Saigon-sur-Marne de Aude Ha Leplège), lui qui nous fait part de ses sentiments et du conflit intérieur qu’il connaît avec une pointe d’humour. Ces moments sont entrecoupées avec des prises de vue réelles de la première rencontre de Tim avec son père, où l’émotion est palpable. Ce court-métrage nous pose la question du manque que l’absence d’un père peut laisser et plus généralement de la construction de l’identité.