Un diplomate américain et sa compagne s’aventurent dans le monde feutré du sexe et de la pornographie underground dans les bas-fonds de Budapest, afin de démasquer un maître-chanteur qui les menace avec une sextape les reliant à une prostituée.
Bien évidemment, si vous ne vous êtes pas renseigné un tant soit peu avant de visionner ce film, vous risquez fort d’être déçu. 8mm 2 : Perversions fatales (2005) n’a absolument rien à voir, ni de près ni de loin avec le thriller glauque et réussit de Joel Schumacher. Avec 8mm (1999), on suivait Nicolas Cage au cœur d’une enquête oscillant entre l’horreur et la déviance (dans le milieu du snuff-movie). Absolument rien à voir avec le film qui nous est présenté ici. Une fausse suite, qui n’a aucun lien avec le précédent film, si ce n’est de reprendre son titre d’origine dans le seul et unique but de surfer sur la renommée de celui-ci, à travers une exploitation en DTV, directe dans les étalages de votre hard-discount préféré.
J.S. Cardone, grand pourvoyeur de DTV et autres téléfilms, s’est attelé à mettre en boîte un pitoyable thriller mou du gland. Comme il s’agit d’une coproduction américano-hongroise, le film a été intégralement réalisé en Hongrie avec un casting 50/50 (américain & hongrois). Le film peine clairement à nous tenir en haleine, face à un scénario totalement inepte et des acteurs complètement mauvais. Le pitch de départ est totalement con et on ne tarde pas à découvrir dans quel merdier on s’est fourré (cette purge dure plus de 90min tout de même !).
Bien évidemment, histoire de se rapprocher un minimum de son ainé, le réalisateur en profite pour tourner quelques scènes topless, faussement sexy et graveleuses, sauf qu’il ne suffit pas de mettre trois poufiasses à poil pour parfaire son thriller érotique. Dès le départ le film est handicapé par un scénario grotesque, de mauvais acteurs et une mise en scène aux relents de téléfilm du dimanche après-midi.
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