"Rituel !"
Quand la folie meurtrière d’un “Shining” rencontre l’atmosphère lugubre d’un “Amityville”, ce cauchemar sur pellicule s’intitule “The Banishing : la Demeure du Mal”. Par le biais d’un macabre...
Par
le 13 juil. 2021
4 j'aime
⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.
Quand la folie meurtrière d’un “Shining” rencontre l’atmosphère lugubre d’un “Amityville”, ce cauchemar sur pellicule s’intitule “The Banishing : la Demeure du Mal”. Par le biais d’un macabre prologue, le réalisateur britannique Christopher Smith - qui nous avait déjà régalé avec “Creep” en 2004 et surtout “Triangle” en 2009 - pose les bases d’un récit qui se veut horrifique, mais surtout psychologique. En Angleterre, en 1935, après avoir assassiné sa femme, le révérand Stanley se suicide à Morley Hall, une immense bâtisse appartenant à l’église protestante. Trois ans plus tard, le révérend Linus (John Heffernan), sous l’impulsion de l'Évêque Bishop Malachi (John Lynch) emménage dans la maison avec sa femme Marianne (Jessica Brown Findley) et Adelaide (Anya McKenna-Bruce), la fille de celle-ci. Dès lors, les murs de la demeure semblent prendre vie en possédant les occupants. Un homme, en la personne de Harry Reed (Sean Harris), un vétéran de la Grande Guerre, connaît le terrible secret que cachent les lieux. Même si le thème de la maison hantée a été maintes et maintes fois éprouvé, “The Banishing…” échappe à l'écueil des Jump Scares et autres artifices spectaculairement inutiles pour se focaliser sur un suspense plus introspectif et viscéral, laissant le champ libre à de purs moments d'angoisse. Avec en filigrane, la montée du fascisme - on y parle des accords de Munich, de l'annexion des Sudètes et de la guerre d’Espagne - comme dans un certain cinéma fantastique ibérique, rappelant “L’Échine du Diable” de Guillermo Del Toro, Christopher Smith nous entraîne dans le passé pour mieux en comprendre le présent. Devant nos yeux, se joue un combat entre le bien et le mal - à grande échelle tout d’abord, avec l’imminence de la guerre - mais aussi et surtout dans l’intimité d’anciennes pratiques religieuses incarnées par Bishop Malachi face à Harry Reed. À travers ces deux personnages ambigus, à l’aura mystérieuse, c’est le fanatisme religieux et idéologique dans tout ce qu’il a de plus abject, que Christopher Smith fustige. Quelques explications supplémentaires sur les motivations et les origines des protagonistes principaux auraient pu faire de “The Banishing…” un chef-d'œuvre de fantastique Gothique !
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 13 juil. 2021
Critique lue 2K fois
4 j'aime
D'autres avis sur Banishing - La demeure du mal
Quand la folie meurtrière d’un “Shining” rencontre l’atmosphère lugubre d’un “Amityville”, ce cauchemar sur pellicule s’intitule “The Banishing : la Demeure du Mal”. Par le biais d’un macabre...
Par
le 13 juil. 2021
4 j'aime
Pour les amateurs de cinéma de genre, le nom de Christopher Smith résonne comme un gage de qualité. Alors Banishing semblait devoir suivre cette route. Malheureusement… En 1938, un révérend...
le 5 août 2021
3 j'aime
1
D'habitude, j'aime beaucoup ce que fait Christopher Smith : "Creep" et surtout "Triangle" que j'adore! Généralement, les films d'épouvante qui me font vraiment peur sont les films de maisons hantées...
Par
le 5 août 2021
2 j'aime
Du même critique
Il était une fois deux Américaines, Lisa et Kate, frangines et siamoises, deux têtes pour un cerveau qui s'ennuyaient fermes durant leur séjour au Mexique (c'est bien connu, quand on a vingt piges,...
Par
le 1 oct. 2017
18 j'aime
3
Juan Carlos Medina, réalisateur américain d'origine ibérique, s'était fait connaître, en 2012 avec son troublant "Insensibles" et sa horde d'enfants indifférents à la douleur dans une Espagne...
Par
le 24 janv. 2018
15 j'aime
3
Dans un futur indéterminé, la population féminine a été éradiquée en quasi-totalité par une épidémie (décidément, c’est la mode en ce moment). Un père (Casey Affleck) tâche de protéger Rag (la...
Par
le 3 août 2020
14 j'aime
4