Dix ans après Get Shorty, revoici le fringant Chili Palmer dans une nouvelle aventure bien mouvementée. Toujours tiré d'un roman du grand Elmore Leonard, Be Cool arrive à surpasser son prédécesseur sur de nombreux points... En premier lieu, la réalisation : Barry Sonnenfeld étant remplacé par l'épileptique F. Gary Gray, on a droit à une mise en scène beaucoup plus flashy, colorée et décontractée, à l'image des personnages et par conséquents des acteurs.
Deuxième point justement, les acteurs : John Travolta n'a jamais été aussi à l'aise devant la caméra et livre ici son dernier meilleur rôle à ce jour, et Rene Russo laisse la place à l'extravagante Uma Thurman, parfaite en productrice ex-laveuse de chaussettes d'Aerosmith. Pour le reste, ça serait beaucoup trop long à décrire mais disons simplement que la palette de nouveaux personnages est à tomber...
Nous avons donc Vince Vaughn habillé comme un mac avec l'accent black, Cedric the Entertainer dans un rôle à la Martin Lawrence (mais en plus drôle), The Rock dans le rôle de sa vie, hilarant en garde du corps gay, ou encore Steve Tyler dans son propre rôle complètement décalé, le spectacle est jouissif à souhait.
Fini le showbiz du cinéma, place au milieu de la musique où se côtoient également truands, magouilleurs et mafia russe dans une histoire haute en couleurs et bien sûr en musique. De clins d'yeux multiples à Pulp Fiction en passant par des références inavouées, Be Cool est une comédie à ne pas louper, ne serait-ce que pour le jeu hallucinant de The Rock, bien loin de ses frasques musclées.