Pas de pitié pour les ripoux
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Netflix continue de polluer le paysage cinématographique français et cela ne sent pas très bon. Après le risible Balle perdue (2020), voilà Olivier Marchal qui délaisse les salles obscures (crise du Covid19 oblige) pour la plateforme de streaming et ne se renouvelle absolument pas.
Ces dernières années, on commençait à flairer l’arnaque avec Olivier Marchal, puisque tous ses films semblent n’être que des décalques de ses précédentes réalisations, tant elles se ressemblent toutes les unes aux autres. Un univers grossièrement caricatural, des caïds parmi les flics, de la testostérone en veux-tu, en voilà, avec son lot de répliques bien couillus (on est chez les flics après tout, pas chez des lopettes !). Des racailles, des ripoux, des guns et de l’action, le tout, saupoudré par une bonne dose de virilité exacerbée ! Bref tous les poncifs du genre à la sauce Marchal, réunit dans un polar alambiqué et bêtement capillotracté.
Une intrigue tirée par les cheveux et connement complexe à suivre (tant le nombre de protagonistes se compte sur les doigts de plusieurs mains), ajoutez à cela, une mise en scène qui pose question, que dire des SFX moisis et de l’improbable nuit Américaine (tournée en plein soleil) lors de l’assaut sur la plage ?
Même au niveau de la distribution, Olivier Marchal ne cherche jamais à se renouveler. On sait pertinemment que l’on y retrouvera encore et toujours les mêmes têtes, à commencer par Catherine Marchal (son épouse à la ville, qu’il nous ressert à toutes les sauces, dans tous ses films), idem pour Francis Renaud & Gérard Lanvin. Malgré la présence de quelques nouvelles têtes (pas crédible pour autant), avec Lannick Gautry et un Kaaris inexpressif au possible.
Du cinéma viriliste, le tout plombé par une mise en scène amorphe (vous pensiez voir un film d’action ?). Il est loin le temps de 36 Quai des Orfèvres (2004), quel triste constat !
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« - Regarde-moi les.
Regarde-moi tous ces Arabaccia.
Ils sont tous là, ces fils de chèvres. »
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Créée
le 15 nov. 2020
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