Quand on est curieux d'un peu tout, il y a de ces plaisirs coupables dont on ne sait dire non, même si au final on s'en mord parfois les doigts vu que l'affiche du film ou la couverture de ce livre vous ont vendu plus de rêve que le produit fini... Et que vous vous retrouvez avec un nanar rigolo mais un peu vain dans un cas (on pardonne), un navet fauché sans rythme, sans mise en scène, sans personnalité et presque sans acteurs (on grince un peu des dents), une série qui s'est perdue depuis quelques saisons ou ce roman dont vous êtes arrivé à la fin (renoncer au livre même s'il est d'un pénible ? Jamais ! C'est tout à votre honneur mais parfois la souffrance a ses limites) et quand enfin vous tournez les dernières pages, le livre vous tombe des mains et vous vous dites : "Sérieux ? Tout ça pour ça ?"
Plus jeune, je n'avais pas manqué d'apercevoir la jaquette laserdisc de Call Me Tonight au détour des tréfonds du balbutiement du web (on avait d'ailleurs un peu de tout sur le net au début des années 2000 si on y regarde bien). Jaquette qui me faisait penser à cette spécialité typiquement japonaise : le hentaï où pour faire court, des jeunes filles (curieusement toujours jolies tiens) se retrouvent constamment dans des postures fâcheuses avec des tentacules visqueux (forcément toujours visqueux hein) venus de plusieurs créatures vaguement humanoïdes les... Hmm, bon, sans surprise, le hentaï c'est du p0rn en animé, vous l'aurez compris.
(Jaquette qu'au passage je vous dévoile ici, Sens Critique ayant été très prude sur la jaquette du bidule : http://d2ydh70d4b5xgv.cloudfront.net/images/9/3/pink-noise-volume-1-call-me-tonight-ova-anime-rare-laserdisc-ae5da6b7e7a1f7dda60597390b2e5621.jpg )
Je vous vois me railler sardoniquement. Oui bon hein, quand on est un jeune hétéro titillé constamment par son célibat ou ses hormones de puberté d'adolescent hein (à moins que ce ne soit l'inverse, je sais plus...), on a tendance à être curieux de tout. C'est pas très catholique mais laissons le catholicisme en dehors de tout ça on tapera dessus une autre fois, les occasions ne manquent pas.
Bon bref on pouvait s'attendre à de vagues promesses d'interdit, je ne sais pas.
Et en fait on a une vague romance où un jeune garçon dès qu'il pense à du sexe se transforme en monstre baveux et visqueux.
Hmm, soit, on mettra ça sur le compte d'une métaphore rigolote mais lourdingue de la puberté.
Mais c'est bien tout. L'héroïne fait bien partie d'une agence de call girl mais finalement... rien (n'est pas Pretty Woman qui veut. On a 30mn pour te sortir cette vidéo mon coco, et un budget ultra limité.... Ahhh les OAV japonaises des 80's et 90's, mais j'y reviendrais sur d'autres chroniques). Elle aide le jeune homme à ne plus ressentir de gêne en public et puis basta.
Hmm.
Eh bien heureusement que c'est court... :/