Vous pouvez lire plusieurs bonnes critiques sur SC mais il manque a chaque fois qq points que je vais expliciter. On dit populairement que le protagoniste D-Fens pète un câble ou un plomb.
D-Fens est un psychopathe léger qu'on peut croiser sans le détecter sauf quand il y a des événements extra-ordinaire comme une crise sanitaire covid-19 ou ici cette canicule avec embouteillage monstre qui a suivit un divorce et un licenciement. En temps normal, notre personnage D-Fens réussit a vivre une vie a peu prés normal dans la societe. C'est une sorte de fêlure, un "vice caché" qui ne se révélera que lors d'un choc pour se briser.
Ces personnes peuvent être journaliste, éditorialiste, avocat, medecin, ingénieur (comme D-Fens), cinéaste voir président et on les considère comme "normaux", plutôt intelligents mais égoïstes, sans réel empathie, dans leur bulle et puis un événement exceptionnel arrive et la on comprend qu'ils ont des problèmes mentaux, +/- légers mais incontestables.
D-Fens se défend contre les agressions du quotidien mais il surréagit.
D-Fens a une partie réfléchie qui raisonne et argumente correctement et une partie primaire qui se bat pour sa survie.
Le film dénonce plusieurs choses et sans se complaire dans la violence comme un film du psychopathe Tarentino. C'est exactement le contre-pied dans son traitement , que le realisateur Schumacher prend ici. Alors bien sur, plusieurs spectateurs et un jeune personnage ado noir qui le voit utiliser un lance-roquettes dit "cool" après l'explosion mais lui reste relativement calme. Il utilise essentiellement les armes qu'il trouve et prend d'un épicier, d'un gang criminel hispanique et d'un vendeur d'armes qui l'ont souvent utilisé contre lui.
Cette prolifération des armes est clairement dénoncé.
Même si au final D-Fens ne va tuer que le vendeur neo-nazi, ça nous fait penser a tous ces tueurs de masse aux USA qui finissent par se suicider ou +/- se laisser abattre.
Et les media les montrent souvent comme des monstres qu'ils ne sont pas nécessairement.
Et a la fin, D-Fens demande c'est moi le "bad guy" et le policier d'affirmer oui.
C'est plus simple a justifier si on l'a tué sans qu'il soit plus armé et ensuite qu'on a discuté paisiblement avec sa jeune fille orpheline.